Vive les  »bio » fruits et légumes !

Modifié le 24 juin 2019

Le beau temps est de retour, et avec lui, de nombreux fruits et légumes de saison. Pourquoi les acheter bio? Comment les choisir ? Les réponses à toutes vos questions !

Depuis son émergence dans les années 60, l’Agriculture Biologique, autrement dit une agriculture respectueuse de l’environnement et des hommes, n’a cessé de prospérer : le nombre d’agriculteurs bio a progressé, les surfaces cultivées en bio représentent désormais plus d’1,25 million d’hectares, soit 4,6% des surfaces agricoles en France.

En Agriculture Biologique, les agriculteurs ont recours à des pratiques culturales respectueuses de l’environnement :

● Utilisation des matières organiques naturelles (fumier ou compost),

● Diversification de leur production avec des variétés adaptées aux terroirs, voire naturellement résistantes ou peu gourmandes en eau,

● Pratique de la rotation des cultures avec recours à des cultures intermédiaires, par exemple des engrais verts tels que le trèfle) et du désherbage mécanique et/ou manuel,

● Respect du cycle naturel des végétaux,

● Protection des parcelles avec la construction de haies ou de nids pour accueillir des prédateurs naturels ou la mise en place de filets anti-insectes.

Côté consommateurs, chaque année, la bio grignote des parts de marché et compte de plus en plus d’adeptes : 

Plus d’interventions manuelles et un suivi minutieux des cultures L’emploi de toutes ces techniques explique le coût plus élevé des fruits et légumes bio par rapport aux produits conventionnels. Mais ce n’est pas la seule explication.

Les rendements sont plus faibles et plus irréguliers en bio qu’en agriculture conventionnelle : jusqu’à 2 à 3 fois moins pour certaines espèces fruitières, comme la pomme par exemple. Également, avant de pouvoir bénéficier de la mention « Agriculture Biologique », un producteur doit observer une durée de conversion de deux ans (avant ensemencement) pour les cultures annuelles, et de trois ans (avant la première récolte) pour les cultures pérennes. De plus, certaines semences bio et certains fertilisants naturels, autorisés en production biologique, sont plus coûteux. Les volumes commercialisés sont plus faibles, ce qui réduit les possibilités de réaliser des économies d’échelle.

Enfin, la filière bio n’exerce pas de forte pression sur les producteurs, elle refuse la surenchère et se veut respectueuse des marges de son producteur.

Des règles rigoureuses Pour protéger leurs végétaux et produire des aliments sains, les producteurs respectent une réglementation qui défi nit des règles rigoureuses en matière de principes de production, de traitements et de contrôles.

La Vie Claire s’applique à mettre en place son plan de contrôle en procédant à des analyses régulières de fruits et légumes pour garantir l’absence de pesticides. Une attention particulière est portée aux plus fragiles tels que les fruits exotiques et les légumes à feuilles.

Chez La Vie Claire, un service dédié Sébastien Bas est en charge de la relation avec les producteurs et du développement de filières des fruits et légumes de La Vie Claire. Sébastien est en contact avec deux types d’acteurs : les groupements de producteurs et les agriculteurs indépendants.

Avec ces derniers, les liens sont plus forts. Certains viennent tous les jours livrer leurs produits.

« La proximité, la dimension locale et la relation humaine sont essentielles dans mon métier », assure-t-il.

« Selon moi, dans le domaine des fruits et légumes, le travail au coup par coup, sans lendemain, ne marche pas. C’est un métier où l’on pense par saison. Notre but est que les agriculteurs soient satisfaits sur une saison, afin qu’ils continuent ensuite à travailler avec nous, c’est pourquoi je construis un lien de confiance avec les producteurs. Cela leur apporte une sécurité dont ils ont besoin, particulièrement en bio, où les agriculteurs sont plus vulnérables aux aléas climatiques ou aux attaques phytosanitaires qu’en conventionnel. Notre objectif est de concentrer nos approvisionnements, de renforcer notre proximité avec les producteurs français et de les aider à se développer. »

« Mon but est que les produits soient le plus frais et de la meilleure qualité possible, tout en respectant le rythme des saisons. » Sébastien Bas

RENCONTRE AVEC PAUL MARÉCHAL

Les Jardins du Printemps,

Partenaire de La Vie Claire depuis 2011

« Nous avons débuté la bio il y a quatre ans et c’est moi qui m’en charge au sein de l’entreprise familiale. Nous sommes une famille de cinq générations de maraîchers. Notre volonté de nous tourner vers une agriculture plus respectueuse des hommes et de la terre a été initiée en 2011suite à notre rencontre avec La Vie Claire.

A l’origine, nous fournissions des plantes aromatiques bio en pot. Notre collaboration était si dynamique et fructueuse que nous nous sommes mis d’accord pour développer plus de produits.

Aujourd’hui, nous livrons aussi des tomates (Noir de Crimée, Cœur de bœuf, Olivette, Marmande, Cerise…), des patates douces, des salades et de la mâche. Et j’espère que nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin ! Nous sommes situés à une trentaine de kilomètres du siège de La Vie Claire et cette proximité nous avantage : nous récoltons le matin et nous livrons au plus tard 24 heures après. Imaginez la fraîcheur des tomates qui se retrouvent sur les étals !

Ce que j’apprécie par-dessus tout dans ce partenariat ? L’écoute et le sérieux du service fruits et légumes de La Vie Claire, ils viennent nous visiter une à deux fois par an. Nous parlons le même langage et allons dans le même sens, le respect de l’environnement et des personnes qui cultivent des produits bio, ce qui est très appréciable. »

À lire également