Probiotiques

Les probiotiques sont classifiés de la façon suivante :

1/ Le genre ou type : c’est la catégorie la plus large. Elle regroupe différents types de bactéries ayant différentes caractéristiques et propriétés* sur l’organisme.
On en distingue 4 : Lactobacilles, Bifidobactéries, Streptocoques et Lactocoques.

2/ Puis l’espèce : plus spécifique que le type. Elle regroupe plusieurs souches de bactéries issues de la même espèce ayant des caractéristiques proches mais avec des spécificités singulières.

3/ Et enfin la souche : catégorie la plus spécifique. Toutes les bactéries issues de la même souche ont une fonction identique.

Exemple :

On distingue les souches génériques des souches brevetées :

– Souche génériques : bien que le genre et l’espèce de la bactérie puissent être connus, la souche spécifique n’a souvent pas fait l’objet d’études cliniques approfondies pour prouver ses bienfaits spécifiques. L’efficacité des probiotiques est très souche-dépendante ; les bienfaits observés pour une souche ne peuvent pas être extrapolés à d’autres souches, même de la même espèce. Il est donc compliqué de connaitre les effets précis et les doses optimales.

– Souche brevetées : c’est une souche spécifique qui a été isolée, caractérisée et dont les propriétés sur l’organisme ont été démontrées par des recherches scientifiques et cliniques, ce qui lui confère une protection par brevet. Les études réalisées permettent également de définir le dosage cible pour obtenir les effets escomptés. Une souche brevetée est toujours identifiée par son genre, son espèce et un code alphanumérique unique (par exemple, Lactobacillus rhamnosus GG, Bifidobacterium lactis HN019). Ce code est crucial car il garantit que les effets observés en recherche sont liés à cette souche précise.

Plusieurs solutions pour éviter la dégradation des probiotiques et ainsi garantir un dosage efficient au niveau de l’intestin :

– Gélules gastro-résistantes : résistent à l’acidité de l’estomac et se dissolvent au niveau de l’intestin grêle (environnement moins acide),

– Micro-encapsulation : les bactéries sont enrobées d’une couche protectrice pour les protéger de l’acidité de l’estomac,

– Sélection de souches résistantes : certaines souches sont naturellement plus résistantes que d’autres à l’acidité de l’estomac,

– Surdosage : pour palier à la dégradation des bactéries au niveau de l’estomac et ainsi garantir un dosage efficient, Il faudrait multiplier par 5 la quantité mise en œuvre pour avoir à la fin le même dosage que celui dans une capsule gastro-résistante.

– Prise à jeun ou juste avant un repas léger : moment où l’estomac est le moins acide.