Vous vous démaquillez avec du coton… bio bien sûr ! Et votre torchon, il est en quelle matière ? Tout sur le coton bio.
Le coton, la culture la plus polluante
Le coton, qui n’occupe que 2,5% des terres cultivées consomme 25% des pesticides et 10% des insecticides utilisés sur la planète, après le riz et le blé. Et ce n’est pas tout : le coton est le troisième consommateur d’eau d’irrigation de la planète ; il utilise plus de 2/3 des ressources mondiales d’eau potable. A titre d’exemple, il faut environ 5 263 litres d’eau pour produire 1 kg de coton. (Source : CNRS). L’utilisation des engrais et pesticides couteux entraine l’endettement des petits producteurs, d’autant qu’à cause de la résistance croissante des plantes aux pesticides, ils sont contraints de vaporiser toujours plus de substances sur leur récolte : jusqu’à 30 traitements par an ! De plus, lorsque la fabrication industrielle de vêtements est réalisée dans les pays émergents, elle se fait à bas coût au détriment de leurs conditions de travail, y compris celui des enfants. Le blanchiment du coton exige d’utiliser du chlore ou des azurants chimiques, et la teinture du coton, d’employer des métaux lourds comme du plomb ou du chrome. Tous ces métaux sont nocifs pour l’environnement et la santé : chaque année, ils provoquent un million de personnes intoxiquées dont 22 000 morts selon l’OMS.
Le coton Biologique, la qualité a un prix
Le coton biologique utilise des pesticides naturels comme des pièges à phéromones ou des décoctions de feuille de Neem et de la fumure en guise d’engrais. Elle ne pollue pas les sols et les eaux. Grâce à la culture du coton bio, les petits agriculteurs peuvent vivre décemment car les cours du coton bio ne sont pas soumis à la spéculation et les agriculteurs reçoivent un salaire 25% supérieur à celui d’un agriculteur conventionnel. Les paysans sont donc autonomes, ne s’endettent pas pour l’achat d’engrais. La culture du coton biologique est moins demandeuse en eaux qu’une culture intensive. Elle pratique la rotation des cultures pour une meilleure fertilité des sols. Enfin, la transformation est réalisée sans métaux lourds ou autres substances dangereuses. Aucun risque pour les peaux allergiques ou sensibles, comme celles des bébés ! Certes, un peu plus cher que le coton traditionnel, le coton biologique dure plus longtemps.
Le coton bio Ecocert.
Le label Ecocert prévoit que les textiles biologiques contiennent un minimum de 95 % des fibres issues de l’Agriculture Biologique et 5 % de fibres synthétiques autorisés).
GOTS.
Pour ce label international privé «Organique» signifie au moins 95 % des fibres textiles d’origine biologique certifiée. Les 5 % restants peuvent être en fibres synthétiques ou artificielles (viscose par exemple).
OEKO TEX 100 ET 1000.
Leader mondial des labels santé dans le textile, ils sont apposés sur des textiles ne contenant pas d’éléments chimiques nocifs pour la santé et la peau (formaldéhyde, métaux lourds, pesticides, phtalates, benzène …).
Les produits chez La Vie Claire
- disques à démaquiller
- bâtonnets d’oreille
- coton hydrophile
- lignées intimes