Mais au fait : qu’est ce qu’une filière bio ?

La notion de filière désigne un ensemble d’actions menées en amont et en aval de la production d’un produit. Cela débute donc par la production, la transformation, et s’achève par la distribution du produit. En bio, des audits qualité, effectués par des organismes certifiés, sont réalisés à chacune des étapes des filières biologiques afin de contrôler que les règlementations bio en vigueur sont respectées. Les organismes certificateurs collaborent ainsi avec les différents acteurs.

Chaque famille de produits biologiques qui se retrouve sur le marché provient d’une filière spécifique. Il existe des filières végétales et des filières animales.

 

Les filières biologiques en France

Les filières biologiques ont la particularité de regrouper différents acteurs sur des circuits courts, et de proposer une grande diversité de produit. Le respect de l’environnement et du « cycle du vivant » sont deux grandes caractéristiques des filières biologiques, caractéristiques contrôlées à chaque étape de transformation.

« Les filières biologiques françaises se structurent de plus en plus pour proposer des produits de qualité, diversifiés et à des prix justes. Avec plus de 42 216 opérateurs en 2016 (+ 7,2% depuis fin 2015) et des surfaces agricoles en mode de production biologique de plus d’ 1,5 millions d’hectares, les acteurs des filières biologiques s’organisent pour répondre à la demande croissante des consommateurs. Le marché bio enregistre en effet une croissance de 20% entre 2015 et 2016, pour atteindre aujourd’hui 7 milliards d’euros. » SYNABIO

 

Le respect du cycle du vivant et la limitation de l’impact environnemental

Les agriculteurs certifiés BIO doivent respecter « les cycles du vivant » et ne doivent, par ailleurs, pas utiliser de pesticide, ni aucun engrais chimique. Dans une logique de préservation des sols, les agriculteurs effectuent des rotations régulières de culture. Ils doivent aussi, via des solutions naturelles, réduire l’impact des parasites afin d’avoir une production assez importante pour être rentable.

Le respect du bien-être animal est au cœur des problématiques des filières animales. Les organismes certificateurs seront particulièrement attentifs à l’alimentation des animaux, qui doit essentiellement provenir de l’exploitation, et à leurs conditions de vie. (ils doivent pouvoir accéder librement à des zones extérieures par exemple).

 

Des partenariats entre producteurs et transformateurs

Le marché des matières premières bio étant particulièrement tendu, des partenariats entre les producteurs, et les transformateurs sont réalisés afin de déterminer en amont les typologies de produits et les volumes à produire. Cela dans le but de réguler l’approvisionnement en réduisant au mieux l’impact environnemental et économique.

Ces différents acteurs mettent ainsi parfois en place des « contrats de filières ».

 

S’engager pour le développement des filières bio

Sur son marché, Vie Claire accompagne le développement des filières biologiques, en collaborant avec des agriculteurs et producteurs sur le long terme dans le but d’accroître les approvisionnements locaux.

Les partenariats engagés par La Vie Claire sont des partenariats de confiance, basés sur un rapport « gagnant – gagnant ». Les producteurs et fournisseurs s’engagent à respecter des cahiers des charges spécifiques, et la marque s’engage en retour dans une relation durable, équitable, et solidaire. C’est ainsi qu’on peut dire que La Vie Claire participe au développement des filières.

Chaque acteur est impliqué dans les différentes étapes de la filière. Ces partenariats permettent d’arriver à un équilibre et à une maitrise des flux, tout en ayant une vision claire des impacts environnementaux et des coûts économiques.

Ces démarches sont des vecteurs de croissance et de développement de l’agriculture biologique en France. Cela permet une sécurisation durable pour les producteurs, et pour les transformateurs et distributeurs.

 

Les filières céréalières de La Vie Claire : Graines de Gascogne et Quinoa des Yvelines

Les clés pour des filières biologiques durables :

Les filières biologiques ont cette caractéristique d’être ancrées dans les territoires, les entreprises de collecte et transformation s’implantant préférentiellement près des bassins de production. Des démarches collectives regroupant les producteurs et les entreprises au sein des territoires permettent d’optimiser les flux, en privilégiant les productions de proximité, et de maîtriser les coûts.

L’appui technique apporté par les structures locales de développement, la R&D et l’innovation permettent d’optimiser au mieux les productions et les outils de stockage et transformation pour proposer des produits biologiques diversifiés, de qualité et à prix justes.

La concertation entre acteurs des filières, des producteurs aux consommateurs, est indispensable pour le développement harmonieux de l’AB en France.

L’Agence Bio et les Interprofessions constituent des plateformes d’échanges privilégiées. La concertation est renforcée par les données des observatoires régionaux et de l’observatoire national de l’Agence Bio, les études de portée générale et sectorielles financées par le Fonds Avenir Bio, mais aussi par des évènements régionaux et nationaux ouverts à tous (salons, Printemps Bio, …).