Le souci du bien-être animal : la préoccupation de tous

Le souci de ne pas faire souffrir l’animal apparaît dès le XIXe siècle, par exemple avec la création de la Société Protectrice des Animaux en 1846. Mais la notion de bien-être animal a réellement émergé dans les années 1960, et s’est concrétisée par des mesures législatives à partir de 1976 en France et en Europe. Sont pris en compte d’une part l’absence de souffrance, mais aussi le respect des besoins physiologiques et comportementaux de l’animal.

Ces nouvelles réglementations sont d’abord destinées aux élevages intensifs et industriels. Peu à peu de nouvelles normes viennent s’y ajouter pour améliorer la prise en compte du bien-être animal dans d’autres secteurs de production, par exemple la cosmétique. Il est intégré dans le traité de Lisbonne relatif au fonctionnement de l’Union Européenne du 13 décembre 2007 et devient donc un objectif général de l’Europe.

L’Agriculture Bio : une philosophie au service du bien-être animal

Le bien-être animal est l’un des principes fondamentaux de l’Agriculture Biologique.
Présent dans les cahiers de charges les plus anciens, bien en avance sur les productions conventionnelles, la réglementation européenne bio actuelle intègre des exigences élevées pour respecter les besoins propres à chaque espèce.
Les éleveurs mettent en place un système de gestion durable en créant un équilibre environnemental harmonieux entre l’Homme, la nature et les animaux. Passionnés par leur métier, leurs engagements et leur amour des animaux est indéniable.

En pratique, dans les élevages :

Le cadre de vie :
Les animaux ont accès au plein-air et en profitent dès que les conditions climatiques le permettent. Les extérieurs sont aménagés pour répondre au mieux à leurs besoins : par exemple des arbustes sont plantés pour faire de l’ombre aux volailles et les protéger de la chaleur estivale (mais aussi créer de la biodiversité qui attirent les abeilles !)
Les tailles de bâtiments, les densités à l’intérieur et à l’extérieur sont définies par la législation pour laisser suffisamment d’espace aux animaux pour bouger et privilégier le confort des bêtes. L’élevage hors-sol est interdit, la paille est obligatoire à l’intérieur.

L’alimentation :
Pour rester en bonne santé, une alimentation saine et de haute qualité sera privilégiée. La nourriture est composée de céréales, légumineuses ou autres ingrédients issus de l’Agriculture Biologique.
Garantie sans OGM, elle doit être la plus proche possible de l’alimentation naturelle des animaux.  Pour les saumons d’élevage, principalement des farines et huiles de poissons provenant de pêches sauvages, et moins de végétaux. Pour les vaches laitières, de l’herbe fraîche des pâturages !
Les jeunes bovins et ovins sont nourris de préférence au lait maternel.

La santé :
Pour soigner leurs animaux, les éleveurs favorisent des méthodes préventives comme les médecines douces, par exemple l’homéopathie, la phytothérapie

Peut-on parler d’une « mort digne » ?
Si l’on veut parler des souffrances animales, impossible de faire l’impasse sur l’abattage.
En bio, une attention particulière est portée à la fin de vies des bêtes. Afin de limiter le stress des animaux, les temps de transport et l’attente sont réduits, la proximité des lieux d’abattage est essentielle.
Un aménagement adapté du site, mais aussi un personnel bien formé et sensibilisé font partie des démarches mises en œuvre pour limiter les souffrances.

Et dans les cosmétiques ?

Il est désormais interdit de tester les cosmétiques sur les animaux. Mais pendant longtemps des dérogations le permettaient sur certains produits finis.
Face à cette problématique, les labels écologiques vous apportent une garantie supplémentaire, en ayant toujours interdit les tests sur animaux. De plus des labels comme COSMEBIO ou COSMOS interdisent l’utilisation ingrédients dérivés d’animaux morts.

Et pour ceux qui sont contre, optez pour les alternatives !

Si malgré les explications, vous restez convaincu que les « mangeurs de viande » sont des barbares, vous pouvez choisir un régime alimentaire sans viande :
Végétarien pour ceux qui acceptent les produits issus d’animaux ne nécessitant pas l’abattage : le lait, le miel, les œufs.
Végétalien pour ceux qui veulent supprimer totalement les produits d’origine animale, voire vegan pour ceux qui refusent totalement l’exploitation des animaux, au-delà de l’alimentation.

La Vie Claire vous propose une multitude de produits pour adapter votre régime alimentaire à vos convictions.
– Des produits issus des élevages bio, prônant les meilleures pratiques concernant le bien-être animal : viande, lait, œuf, poissons, miel…
– Des produits végétariens, ne contenant que des végétaux, du lait, des œufs ou du miel,
– Et même des gammes de produits vegan, en particulier ceux portant le logo de la Vegan Society, à base de soja, céréales ou légumineuses.

Sophie Taufour
Responsable Qualité chez La Vie Claire