L’alimentation macrobiotique

Modifié le 15 mai 2023

L’alimentation macrobiotique a été importée en France dans les années cinquante par Georges Ohsawa, un Japonais. Malade de la tuberculose jeune, il a retrouvé la santé grâce à cette alimentation basée sur le concept du yin et du yang. L’objectif de l’alimentation macrobiotique est de permettre à la personne de rééquilibrer son profil et ainsi d’être en meilleure santé. La personne très yin privilégiera les aliments yang, à l’inverse la personne trop yang consommera des aliments plutôt yin.

La macrobiotique est avant tout une philosophie alimentaire. Elle nécessite une modification de notre alimentation pour nous, européens. Elle permet d’alléger la digestion, la consommation de produits animaux, sucrés, industriels, c’est une alimentation proche du végétalisme.

Les grands principes :

  • remplacer progressivement les protéines animales par des protéines végétales, privilégier les poissons, les crustacés mais surtout le tofu, le tempeh, le seitan et les pâtés végétaux (panisse, houmous);
  • remplacer les sucres raffinés par des sirops de riz, d’orge, de blé et privilégier les confits d’amandes et de sésame;
  • pour les matières grasses : privilégier le tahin, les purées de noisettes, d’amandes, le miso et la boisson au riz;
  • supprimer le café, le thé noir, les alcools forts, les boissons sucrées et les remplacer par du thé vert, le thé Mû, les boissons à base de céréales telles que le yannoh, les tisanes de thym, romarin, les potages de miso ou les boissons au soja;
  • supprimer les produits industriels, raffinés, contenant des conservateurs, additifs et privilégier les aliments les plus proches de la nature, régionaux, issus de l’Agriculture Biologique;

Les méthodes de cuisson sont déterminantes dans cette alimentation, elles sont en lien avec votre profil.

  • Le profil très yang (extraverti, a souvent chaud, est plutôt mince, aime l’action) va privilégier les cuissons yin : cuisson à l’eau, court-bouillon, à l’étouffée, à la vapeur.
  • Le profil très yin (tendance à être dilaté, relâché, à avoir souvent froid, intériorise beaucoup) préférera les cuissons yang telles que fumée au feu de bois, grillée ou gratinée au four.
  • La mastication doit se faire lentement (mâcher 50 fois avant d’avaler) afin de faciliter la digestion et assimiler au mieux les nutriments.

Quelques ingrédients faciles à utiliser :

Le tamari et le shoyu sont des condiments issus de la fermentation du soja. Le tamari ne contient que
du soja alors que le shoyu est un mélange de blé et de soja. Faciles d’emploi, ils remplacent à la fois le sel et le vinaigre. Le gomasio est composé de graines de sésame finement moulues et de sel marin.

Une protéine végétale
Pour tous ceux qui souhaitent tester l’alternative à la viande, testez donc le tofu. Nature, poêlé… il est facile à mitonner.

Une céréale complète
Long, basmati, rond… le riz complet a un petit goût de noisette qui se marie à toutes les sauces.

Une légumineuse
Des pâtes ? Non des pois cassés en torsades qui nous font voir la vie en… Miam !

Une boisson
Il paraît que le thé vert soignerait une soixantaine de maladies… et il permet aussi de se faire plaisir !

Des oléagineuses
Riches en lipides et en acides gras mono-insaturés, les noix de cajou sont les stars de nos repas. Mangez-les dès le petit déjeuner !


Par Carole His, praticien de santé et naturopathe
www.chis-naturopathe-lyon.com

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